Solidaridad Familiar



























Lucia Contreras, a 24-year-old woman from Mexico, came to the United States like so many others, chasing the hope of a better life. She and her husband had crossed the border into California, and with four young children in tow, they set out to reach relatives in Florida.
But tragedy struck along the way. In one of the countless states that stretch between California and Florida, her husband stopped at a 7/11 to buy some groceries—and was shot during a robbery. In an instant, Lucia’s life changed forever. She was left alone with four children, miles from home, facing a future that seemed impossibly uncertain.
Yet she pressed on. Against overwhelming odds, she completed the journey to Florida. There, she confronted life without papers, without a job, in a worn-out caravan with no running water and electricity only sometimes. She worked nights cleaning malls and supermarkets, doing whatever it took to provide for her children.
I lost touch with her when I had to leave the country for visa reasons, but the last I heard, she had found love again, remarried a Puerto Rican man, and finally secured legal residency—a hard-won stability after so much loss and struggle.
Lucia Contreras, une jeune Mexicaine de 24 ans, est venue aux États-Unis, comme tant d’autres, à la recherche d’une vie meilleure. Elle et son mari avaient traversé la frontière pour entrer en Californie et, avec leurs quatre jeunes enfants, ils entreprirent le voyage pour rejoindre des proches en Floride.
Mais le destin frappa tragiquement en cours de route. Dans l’un des innombrables États entre la Californie et la Floride, son mari s’arrêta dans un 7/11 pour acheter quelques provisions… et fut abattu lors d’un braquage. En un instant, la vie de Lucia bascula. Elle se retrouva seule avec quatre enfants, loin de tout, face à un avenir incertain et effrayant.
Pourtant, elle continua son chemin. Contre toute attente, elle acheva son périple jusqu’en Floride. Là, elle dut faire face à une vie sans papiers, sans emploi, dans une caravane vieillissante sans eau courante et rarement alimentée en électricité. Elle travailla de nuit, nettoyant des centres commerciaux et des supermarchés, faisant tout son possible pour subvenir aux besoins de ses enfants.
J’ai perdu sa trace lorsque j’ai dû quitter le pays pour des raisons de visa, mais la dernière nouvelle que j’ai eue d’elle était qu’elle avait retrouvé l’amour, s’était remariée avec un Portoricain et avait enfin obtenu la résidence légale—une stabilité durement acquise après tant de pertes et d’épreuves.